L'Aigle n° 50/80
L’artiste Eve Maillot a dessiné directement sur la matrice en bois de poirier. Le maître-graveur est ensuite venu réaliser la taille d’épargne. Puis, les estampes ont été imprimées sur une presse typographique de l’atelier.
Oeuvre numérotée en bas à gauche, signature artiste en bas à droite.
Estimation France : 10,20 €
Possibilité de retrait en galerie à Sète

Eve Maillot est née en 1980 à l’île de la Réunion, elle vit et travaille actuellement à St-Jean de la Blaquière. Après des études de langues, cultures et civilisations, elle entame un cycle d’étude à l’ESBAN (Ecole Supérieure des Beaux Arts de Nîmes). Son intérêt pour le dessin – une des formes de communication les plus anciennes et les plus instinctives – et pour le fragile, le délicat et l’éphémère, l’incite à travailler sur toute sorte de supports et avec différents médiums. Aquarelle, encre, feutres micron sakura, estampe, gros sel, paraffine, gants en latex, papiers divers ; de préférence du papier végétal, artisanal, vivant. Elle entretient une fascination pour les formes organiques en perpétuelle évolution et les oiseaux.
Les silhouettes évidées d’oiseaux servent de support à des entrelacs de lignes. Le bleu est très présent dans ses réalisations, couleur vibratoire de l’infini. Ces plis, ces voiles, ces transformations qu’elle représente sont des vifs – des concentrés de vie. Toute chose est en perpétuel mouvement et se transforme sans cesse, c’est cela qu’Eve Maillot tente de restituer. L’artiste mute alors et entre dans la peau de celle qui capte la forme émergeant du chaos. « Dans mes dessins, les oiseaux ont la même structure que le vent. »
Sa pratique s’inscrit dans le champ du sensible : dans ses réalisations elle essaie de rejoindre un espace sauvage et originel. « Je suis inspirée par les formes de la nature. Celle-ci fait écho à la peau qui n’est pas qu’une surface; elle est le lieu entre deux, un espace à part entière. C’est là que se fait le contact : rencontre entre dedans et dehors, devant et derrière, visible et imaginé. »
« Le fil est très présent dans le travail de cette jeune artiste, il lui sert à suspendre, à tisser, à lier... Elle l’utilise sur les murs, les sols, lors de performances. Le fil est souvent transparent, rendu visible seulement par son ombre portée [...] Il devient outil de « dérégulation », permet de filer la métaphore, celui du travail de l’artiste, toujours en chantier. » Agnès Barruol, chargée de mission patrimoine à la direction de la culture du conseil départemental des Bouches-du-Rhône
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L'Aigle n° 50/80Xylogravure | 39 x 56 cm230,00 €
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