Gaëtan de Séguin
Gaëtan de Séguin
« Je est un autre » disait Rimbaud.
« Jeu, c’est les autres » aurait pu répondre Queneau.
« L’enfer, c’est les autres » disait Sartre.
« L’envers, c’est les uns » aurait pu répondre Pérec.
Ce ne sont que quelques aspects
de la peinture de Gaëtan de Séguin...
Une peinture du singulier pluriel :
«Gaëtan de Séguin peint la foule. Cette foule constituée d’une multitude de silhouettes presque identiques mais toutes singulières. Des êtres qui, par l’action de la peinture même, deviennent motifs. Récurrent, obsédant, grouillant, reconstituant une vie nouvelle, un être nouveau.
Étrange et non communicante, cette silhouette échappe parfois à la foule mais sans y trouver son salut. Seule, à croiser son semblable sans arriver vraiment à le comprendre...
Quand on connaît Gaëtan cela étonne, lui qui aime tant les mots et la conversation. Sa peinture serait-elle son double en négatif ?
La multitude et l’unique, l’anonymat et le personnel, le silence et le bruit. Il y a tout cela dans la peinture de Gaëtan, une peinture du singulier pluriel.» F.Supiot