Golgotha (chrome)

Philippe Pasqua
Art Contemporain


Golgotha (chrome)

39 000,00 €
Solutions de financement entreprises sur demande
Technique
Bronze
Dimensions
160 x 100 cm
Année
2022
À propos de l'œuvre

Pièce unique 
Bronze chromé, peinture et autres finissions.
120 kg.
Daté et signé.
Provenance : directement auprès de l’artiste par la galerie.
3 couleurs : noir canon de fusil, noir et chrome.

____

À l’origine, Philippe Pasqua, imagine une sculpture monumentale d’un olivier vieux de 3000 ans. De l’arbre originel, il ne reste que le tronc noueux, mort, mais pour autant toujours colossal et magnifique. À l’image de sa première sculpture, l’artiste décline par la suite une série tout aussi élégante et remarquable, et propose une nouvelle version immortalisée dans le bronze. Une fois moulée, l’artiste ajoute le feuillage puis emprisonne l’ensemble dans du béton, rappelant un sol en terre. La sculpture porte le nom du Mont des Oliviers et plus exactement de cet colline au  Nord de Jérusalem appelée le Golgotha.  Dans les Evangiles, le Golgotha, nommé aussi « lieu du crâne » lieu de la crucifixion de Jésus-Christ. 
Le Golgotha ou Calvaire, nommé aussi « lieu du crâne », est une colline située dans l’Antiquité à l’extérieur de Jérusalem, sur laquelle les Romains attachaient les condamnés à mort sur une croix en forme de T. Il est connu pour être le lieu où Jésus a été crucifié, d’après les évangiles. Philippe Pasqua, a choisi de nommer cette série de sculptures Golgotha, en hommage au Mont des Oliviers et ainsi faire le lien avec ses sculptures emblématiques de vanités. 

Infos Livraison

Estimation France : 101,92 €

Possibilité de retrait en galerie à Sète

Philippe Pasqua
Philippe Pasqua

Né en 1965 à Grasse, Philippe Pasqua est aujourd’hui parmi les artistes français les plus convoités. Autodidacte, il ne se contraint pas au carcan des institutions laissant toujours libre cours à ses envies, ses passions et ses choix. Il compte désormais parmi les artistes les plus influents de sa génération. Sa première exposition se déroule en 1990 à l’Espace Confluence à Paris. Depuis, ses œuvres sont présentées partout dans le monde. De Hong-Kong à Londres en passant par Taiwan Pasqua a occupé les murs de bon nombre de galerie de ce monde.

L’œuvre de Pasqua peut se caractériser selon trois axes : monumentalité – brutalité – obsession.

La monumentalité est la première impression qui se dégage des œuvres de l’artiste. Souvent de grand format, ses œuvres se construisent à partir d’un cadrage serré au centre duquel les sujets, seuls pour l’essentiel, trônent. A cela s’ajoute l’absence d’environnement et d’une quelconque contextualisation. L’espace de la toile n’est rempli d’aucun autre motif que celui du modèle déjà présent. Le spectateur qui les regarde, en est presque dépassé. On ne rentre pas dans une œuvre de Pasqua mais à l’inverse c’est elle qui envahi notre espace, notre environnement.

La brutalité ou l’agressivité sont des notions quasi systématiques dans les productions de l’artiste. Elles sont une conséquence directe de l’aspect monumental précédemment mentionné. En effet, cette prise de position, cet envahissement de l’espace personnel de tout un chacun ne se fait pas calmement. Qu’il s’agisse de peintures ou de dessins rehaussés de couleurs, Philippe Pasqua donne à ses réalisations un aspect brutal.

Il peint et dessine selon un geste qui témoigne d’une certaine nervosité voire d’une anxiété profonde. Les corps gagnent en matière et deviennent plus texturés. La peinture et les couleurs incarnent ainsi au sens propre les corps qui deviennent à leur tour la matière elle-même.

Les corps en tant que modèle, sujet ou matière sont omniprésent dans les œuvres de l’artiste. Dans leur ensemble ou simplement en portrait, ils sont en effet le sujet de prédilection de Pasqua. Une sorte d’obsession qu’il laisse apparaitre au grès de modèles qu’il va chercher dans les différentes couches et les différents aspects de la société. Handicapés, femmes enceintes, femmes nus ou encore visages divers et variés sont autant de reflets de nos sociétés contemporaines que Pasqua s’attelle à nous montrer. Ces corps sont systématiquement nus, intégralement ou partiellement car à travers le corps c’est l’incarnation de l’Etre que Pasqua cherche à retranscrire sur ses toiles ou ses papiers.

« C’est bien dans le corps, dans la chair, que finalement s’écrit l’histoire des hommes, et peut-être même l’histoire de l’art », explique Jean Rustin.

Plus largement avec ses portraits, ses nus et ses vanités, c’est l’identité propre à chacun dans ce qu’elle a de plus singulier qui intéresse Pasqua. Au travers des modèles qu’il utilise pour réaliser ses œuvres, il nous met face et nous confronte également à notre propre identité avec nos propre clés et éléments de lecture.

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