La chute d’Icare

Andrée Vilar
Art Contemporain


La chute d’Icare

Technique
Sérigraphie
Support
Autre
Dimensions
49 x 65 cm
Année
2024
Chassis
Non
Encadré
Non
À propos de l'œuvre

N°IV/V

Infos Livraison

Estimation France : 0,00 €

Possibilité de retrait en galerie à Sète

Andrée Vilar
Andrée Vilar

Andrée Vilar est né en 1916 et est décédée en 2009. Femme poète, illustratrice, peintre, dessinatrice, elle laisse une œuvre méconnue, importante et diverse dont plus d’une cinquantaine de pièces seront présentées au Réservoir à Sète. Un voyage à travers le temps pour faire la lumière sur une artiste discrète et passionnée. Cette (re)découverte est le fruit d’un travail d’inventaire familial (réalisé en majeure partie par sa petite fille Clémence et son fils Christophe). Et met en évidence une oeuvre foisonnante de gravures, pastels, encres, dessins et tapisseries… Autant de supports présents tout au long de son évolution artistique. Depuis ses débuts jusqu’à ses ultimes travaux, c’est le spectacle d’une production où se mêlent la douceur et la puissance des formes, l’intime et le mythe.

Vers l’âge de vingt ans, elle réalise une série d’autoportraits très significatifs de son don pour le dessin et la gravure sur bois. Ses débuts à Paris se feront en duo avec sa soeur cadette, Valentine Schlegel, céramiste et sculptrice. Elle réalise les motifs décoratifs et les engobe tandis que Valentine est la potière de leur production commune. À trente ans, Andrée est mariée à un autre artiste sétois, Jean Vilar. Elle devient mère de trois enfants… Le temps libre qui lui reste est consacré à son travail de peintre. Les encres des années 1960 sont représentatives d’un imaginaire très influencé par ses racines méditerranéennes. On y voit les oiseaux marins, le vent, les nuages, des corps de femmes, le soleil, les barques, et très souvent la mer, la mer, toujours recommencée… Plus tard, la douceur de ses gouaches où les corps tout en courbes baignés dans une harmonie de tons si délicats, évoquent le silence de la contemplation.

On retrouve dans ses différentes productions, tous supports et techniques confondus, la même atmosphère que dans ses poèmes. La mémoire des lieux est omniprésente, le souvenir de sa ville natale bien sûr, Sète et sa lumière, son horizon, ce petit bout du monde où commençait le sien. En 1970, elle se consacre à une série de tapisseries principalement inspirée de thèmes mythologiques (Daphnée, Narcisse, Leda, Icare…). Et dès 1972, elle participe à l’exposition de groupe Contemporary Tapestries, au Forum Gallery de New York, aux côtés d’artistes tels que Picasso, Prassinos, Ubac, Daquin, Gleb, June Wayne… Ses pastels des années 1980-1990 évoquent eux aussi la quête d’une sérénité toute méridionale. Quant à ses modèles choisis pour ses natures mortes, ils semblent « sagement réels ». Andrée Vilar était dotée d’une connaissance poétique et littéraire profonde qu’elle aimait partager, et dont le premier bénéficiaire fut son homme de théâtre, Jean. Dans les mots des poètes elle trouvait ses images, qui à leur tour devinrent les mots de ses poèmes… Tel était son monde idéal. Elle fréquenta de nombreux artistes tout au long de sa vie, issus comme elle des beaux-arts de Montpellier et des arts décoratifs de Paris, ou d’autres peintres sétois parmi lesquels Gabriel Couderc, François Desnoyer (parrain de son fils Stéphane), Maurice Sarthou, Camille Descossy, Jean-Raymond Bessil, Pierre Nocca… Au théâtre, elle fait la rencontre de Mario Prassinos, Léon Gischia (peintre et décorateur du TNP), Alexandre Calder, Edouard Pignon, Jacno…

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